La prophylaxie et la surveillance sanitaire : c’est tout ce qui se passe avant la maladie.
L’abeille, comme l’Homme, doit se défendre contre les parasites, les bactéries, les virus. Le proverbe « mieux vaut prévenir que guérir » est aussi bien valable en apiculture qu’en santé humaine.
La surveillance sanitaire s’exerce à différents niveaux : national, départemental et individuel.
Au niveau national, la surveillance sanitaire est régie par des décrets, des arrêtés et des circulaires figurant dans le code rural et constituant ce qu'on appelle la législation apicole. L'Etat et le département ne sont pas les seuls concernés par les mesures sanitaires.
L'apiculteur est le principal acteur
Afin de minimiser ces situations de désarroi, il est recommandé d'être vigilant et de tout faire en amont pour éviter l'apparition de maladies. Dans tout élevage, la prévention est l'une des clefs du succès.
- Le choix de l'emplacement du rucher est donc important. En effet, la baisse de la biodiversité a un impact négatif sur l'alimentation des abeilles, aussi bien au niveau du nectar que du pollen. Il faut faire attention aux zones de monoculture.
- Réduire les manipulations au strict minimum car chaque ouverture de la ruche fait courir des risques à la colonie. Ne rien faire qui stresse ou risque d'affaiblir la colonie.
- Il faut veiller à ne pas transporter des maladies d'une ruche à l'autre. Pour cela, une attention particulière est à apporter aux éléments suivants :
- Ne pas réutiliser le même matériel d'une ruche à l'autre : lève cadre, balayette, gants.
- Ne pas échanger des éléments de ruche : cadres, hausses, couvre cadre, plateau et même toits.
- Tout matériel retiré d'une ruche doit être désinfecté avant d'être réutilisé.
- Ne pas donner les rayons à lécher.
- Pour éviter la dérive, éloigner le plus possible les ruches les unes des autres. A partir de 2 mètres, la dérive est quasi-nulle.
- Les abeilles craignent l'humidité et certains parasites de l'abeille la recherchent. Il faut dont éviter les infiltrations d'eau tout autant que la condensation.
- Les essaims devraient être mis en quarantaine avant d'intégrer un rucher de production.